RACONTE.

Quand tu te retrouves chez tes meilleurs potes et que tu comprends que tu n'es plus dans le coup.

THE LAST HOPE.

Je retente le concours de la prépa Glacière. 19 Septembre.

Ils m'ont recalé à la session de Juin en me reprochant - je crois - l'aspect trop scolaire de mon dossier. (Je me suis pointé avec le book imprimé que j'ai présenté à l'EMCA et des carnets.) J'ai appris par la suite qu'ils ont horreur des choses imprimées. 

Je vais donc tâcher d'abolir tout ça lors de ma présentation. Je vais aussi essayer de parler moins. Le dialogue tue, dans mon cas du moins, ça s'est vérifié.

En tout cas, je crois que le contrat est plus ou moins rempli au niveau du contenu du dossier. J'ai beaucoup plus de choses personnels contrairement à avant où je n'avais que de l'observation. Ça doit faire moins "apprentissage" à présent.

Je compte aussi apporter l'ordinateur, pour montrer mes travaux numériques. J'espère qu'à défaut d'être réfractaires à l'imprimerie, ils ne sont pas "technophobes".

Bref, je suis contraint à préparer un véritable plan de bataille pour entrer dans une simple prépa. Pourquoi ? Que celui qui dit que je n'ai pas le niveau de dessin ou de peinture pour intégrer une prépa aille au diable !

Voici quelques recherches :

BIENTÔT LA "RENTRÉE".

Aujourd'hui, j'ai fait de l'observation des copains :

Et un personnage. (C'est fou, avec ce fameux "rendu Gobelins", on peut pratiquement dire que c'est une illustration !)

QUESTION DE RENDU.
 
Je passe le plus clairement de mon temps sur internet à naviguer de blogs en blogs, de forums en forums pour voir des travaux d'autres étudiants, illustrateurs, qui puissent m'inspirer.

J'ai remarqué que beaucoup, quand il s'agit de faire une illustration, font de la mise en couleurs en applats. Il s'agit principalement de réduire les couleurs et souvent de supprimer les contours. On pourrait l'assimiler à du coloriage plus qu'à de la peinture. Ça marche terriblement bien sur des décors et donnent rapidement des "effets d'ambiances".

J'ai arbitrairement qualifié cette méthode de "rendu Gobelins". (Sans doute parce que beaucoup d’élèves en école d'animation l'emploient !) 

Alors je m'y suis essayé ... C'est curieux, ça donne tout de suite une impression de "travail fini". Il faut juste être un peu précis et bien choisir les couleurs qui est la plus grande difficulté. Et bien entendu, il faut maitriser le dessin synthétique ... Au travail.

DOUTE.

Je n'ai pas beaucoup travaillé aujourd'hui avec cette chaleur caniculaire. J'ai essayé de m'occuper tant bien que mal, sans réel succès. C'est souvent dans ces moments d’oisiveté que je pense, que je me remets en question et que je doute.

Les progrès sont là, c'est indéniable et encourageant. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Une part de moi-même me dit que je n'ai rien à perdre, et rien d'autre à faire.

Seulement, une autre part de moi-même souligne tous les sacrifices que je fais. En effet, je ne sors pas beaucoup et souvent seul quand ça arrive. Je vois peu mes amis (pour peu que j'en ai encore et qu'ils ne soient pas partis en voyage) et le manque de société me pèse par moment.

Alors je me pose cette triste question :
Combien de temps vais-je tenir avec pour seules alliées l'obsession et la volonté de réussir ?

Je m'excuse pour les plaintes, enfin, ce n'est pas comme si ce blog était réellement suivi ...

CARICATURE.

Je m'essaie à la caricature !

Quant à la question "Pourquoi se caricaturer soi-même ?", je répondrais que ce n'est pas par nombrilisme, mais simplement par isolement. Eh oui, allo ! Nous sommes en mi-Aout, tout le monde fait bronzette à la plage ... 

COUP D’ŒIL RÉTROSPECTIF.

Quand je vois des posts datant de Juin ou Juillet, je me rends compte à quel point j'ai progressé. (La partie "imagination" de mon book ne tient plus du tout la distance !) Je suis vraiment content qu'à défaut d'avoir échoué cette année, les progrès sont là et mes limites encore loin.

Je suis pourtant loin d'être au niveau. Il faut encore travailler encore, pendant que les lièvres se reposent. Je dois profiter de ce répit pour progresser et pourquoi pas les rattraper.

Voici Heathcliff, un personnage issu d'un roman que je lis en ce moment : Les Hauts de Hurle-Vent (Wuthering Heights). 

PERSONNAGES.

"En fait, tu ne montres que de l'apprentissage." m'a dit Cyril Adam - réa chez Méthod animation - en voyant mon book.

Je viens de me souvenir de cette remarque si pertinente, et je constate que je n'ai toujours pas passé ce cap. Je ne fais que du croquis, de la recherche, je suis toujours dans l'apprentissage. 

Il va falloir progressivement changer d'attitude, et virer ce côté scolaire de mon travail.

Alors cette fois-ci, au lieu de poster bêtement des croquis scannés, j'ai essayé d'aller un peu plus loin.

 DES GENS.

J'ai fait un peu de croquis d'observation aujourd'hui sur la butte de Montmartre, j'y suis allé à mon rythme : j'ai été lent et peu productif mais étant donné que je n'y étais pas allé pour ça à la base, je suis plutôt satisfait du résultat !

J'ai croqué des gens, assis sur la pelouse :

Et j'ai croqué Vincent dans un bar. Enfin, "C'est pas encore lui, ça peut être son frère", selon l'impartial Iannis :

ESPACE.

"Il faut que les verticales soient verticales, et que les horizontales soient horizontales. Il n'y a pas de petites erreurs." Ça parait simple mais non.

Voici un croquis d'espace, ou décor pour faire plus classe, sorti de ma tête.
Je souhaite qu'un jour, il en sorte quelque chose d'original, pour changer ...

CROQUIS.

MAFIOSO.

"POSE LE FLINGUE ET PRENDS LES CANNELLONIS".

Il faut toujours laisser une seconde chance à un film culte qu'on a pas apprécié !

J'ai revu le Parrain. La première fois que je l'ai vu, je l'avais trouvé ennuyeux, long, et sans réelle intrigue ... Maintenant, je me demande comment j'ai pu tenir un tel discours.

Ce film est merveilleux et mérite bien ses titres. Son humanité - chose rare dans un film de gangster - est sa plus grande force ! 

Renversé, j'ai vu le second volet, suite du premier dans de nombreux points de vue, avec une prestation d'Al Pacino encore une fois impériale, et un final bouleversant.

Pour ceux qui sont passés à côté, allez voir ! 

DECLIC.

Je suivais depuis longtemps une politique : celle de ne pas retravailler mes images passé un certain temps. 
Avec le recul je les trouvais mauvaises, et c'était précisément pour cette raison que je les retouchais pas. En effet, j'aimais suivre ma progression en comparant des dessins ou peintures d'avant avec des plus récents. Ca me rassurait en quelque sorte.

Seulement, je me rends compte qu'il y a des effets pervers à cette méthode. Le premier tient au fait que j'avais tendance à ne pas m'éterniser sur une image, pressé d'en commencer une nouvelle, et certain qu'elle serait plus réussie - ce qui est souvent le cas.
Le second découle du premier : je n'ai aucune image finie. Je n'ai que des bribes, et du coup, rien de représentatif de mon niveau actuel à présenter dans l'immédiat.
Il suffit de voir les pages de ce blog, très peu de travaux -voir aucun- représentent solidement mon potentiel à l'heure où j'écris ces lignes.

Alors d'où m'est venue cette façon de procéder ? Je pense que cela vient principalement de quelques phrases dites par des professeurs en classe, que j'avais pris au mot. On disait par exemple que dans un carnet, "on" aimait voir la progression. C'est la progression qui compte. "Quand c'est fini, c'est fini." 
Avec le recul, je peux assurer que ces phrases sont pures foutaises. Peut-être que tout le monde le savait et que je viens à peine de le réaliser, qui sait ?!
Un jury - car tous les conseils des professeurs sont à rattacher aux concours - se fichent bien de la progression, ils n'ont pas le temps pour ça. Ils ne feront certainement pas l'effort pour constater une progression, pour ainsi miser sur le potentiel de l'élève pour l'avenir.
Ils veulent du bon, aux premiers coups d'yeux.

Voilà, je tenais à l'écrire, pour ne pas l'oublier.

(J'ai retravaillé une image postée précédemment, quel gain de temps, pour appliquer rapidement des choses qu'on vient d'assimiler ! Je viens de comprendre ce qu'est la production utile.) 

MENAGERIE.

J'ai été croqué à la ménagerie du Jardin des Plantes, ce matin. Ça faisait longtemps que je n'y étais pas retourné, j'y suis resté environ deux bonnes heures. C'est le genre de moment privilégié où je me rends compte à quel point j'aime dessiner !
La pluie est venue me surprendre par la suite mais je ne lui en veux pas, je commencer à saturer.

Alors voici les deux meilleures pages de cette séance :

 

REFLEXIONS.

J'expérimente, j'expérimente.
Je voudrais que le volume soit juste suggéré, mais ce n'est pas facile ... Dans le post précédent, le travail de valeurs a été poussé trop loin. Ce n'est pas que j'aime pas, mais ce n'est pas ce que je veux obtenir ...
En fait, je voudrais obtenir un dessin sur lequel on puisse peindre numériquement, mais sans pour autant enlever les traits du dessin - ce que j'ai fait jusqu'à présent - parce que pour le moment, je ne suis pas assez bon peintre pour faire de la couleur sans dessin. Il faut donc que le trait soit là, tout en étant discret, enfin c'est sur ça que je médite ...


Un petit fanart Dragon Ball, je trouve qu'il y a encore trop de trait - je me vois difficilement faire de la peinture dessus sans enlever le dessin - mais je l'ai trouvé sympathique.
 

FUN WITH A PENCIL.

P'TIT GARS.

Ça me fait plaisir de voir que ça progresse sur le numérique ! Enfin, ça ne se voit peut-être pas après tout, mais je le sens : je suis à l'aise et je travaille vite. Après, est-ce que mes sensations sont fiables ? Mmh ...